ComPress - UNEDIC : un mauvais accord n’est évidement pas la solution !

Communiqué des collectifs AC !
lundi 22 décembre 2008

La « négociation  » de l’assurance chômage pourrait se conclure mardi par un mauvais accord, conclu après une période psychodramatique justifiant le "sauvetage" du système paritaire. Ce mauvais accord, dans le meilleur des cas, pourrait permettre l’indemnisation d’un peu plus de personnes mais àdes taux toujours aussi bas et pour des durées encore plus courtes alors que justement la Commission européenne conseille aux états membres d’améliorer rapidement l’indemnisation chômage. L’accord n’inclurait aucune ressource nouvelle, malgré les prévisions pour l’emploi dans les toutes prochaines années. Les organisations signataires en début d’année de l’accord dit de modernisation du marché du travail pourraient même se sentir bernées…

L’alternative àce mauvais accord devrait être basée àla fois sur :

- la création immédiate de garanties nouvelles et suffisantes pour les salarié-es déjàau chômage et pour ceux et celles pouvant l’être dans les prochains mois par licenciement, fin de CDD, non renouvellement de mission d’intérim, ….

- l’interpellation du gouvernement sur ses responsabilités dans la mise en œuvre du droit constitutionnel àun revenu de remplacement. Dégager les moyens nécessaires a été possible pour les grandes banques privées mais pour l’instant le plan de relance – qui n’est pas encore voté – ne prévoit quasiment rien àce sujet.

Quoiqu’il en soit, le gouvernement du président du pouvoir d’achat aura ensuite àgérer la situation : agréer un mauvais accord ou appeler àune table ronde réunissant toutes les parties concernées pour remettre àplat le dispositif existant et garantir effectivement àtoutes et tous un revenu personnel décent, en aucun cas inférieur au SMIC mensuel, et la continuité des droits sociaux.