L’ère du changement
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4 aoà »t 1789, l’Assemblée Constituante vote l’abrogation des privilèges. 220 ans plus tard où en sommes- nous ? La réponse est : toujours au point de départ.
Si la noblesse et le clergé ont perdu leurs exorbitantes prérogatives en 1789, les inégalités et l’injustice demeurent aujourd’hui.
De nouveaux possédants ont vu le jour depuis.
De nouvelles formes d’exploitation se sont développées sur une échelle planétaire dont la "valeur étalon" est le travail pour les uns et les actions et dividendes pour les autres, ce que d’aucuns nomment le capitalisme. Capitalisme que nous pourrions qualifier de "forcené" qui assoit sa richesse sur la vie des gens, qui écrase les aspirations à une vie meilleure sous le joug du "fric" et de l’enfermement dans un système global et financier.
Où se trouvent l’émancipation et la liberté des citoyens ?
Que fait-on de l’aliénation au travail, quand des salariés se suicident, quand des entreprises délocalisent sans vergogne en proposant des salaires de misère à celles et ceux qui les suivront. Quand des patrons sautent avec des parachutes dorés. Quand des élus "jouent bling bling" avec l’argent public, et qu’ils ne sont, avant tout, que des parvenus qui aspirent à la notoriété et au pouvoir. De quelle République parlons-nous ?
La société se précarise, la pauvreté s’accentue. Ne sommes nous pas revenus "aux loueurs de bras" avec le RSA ?
Tout ce chemin parcouru ,après de douloureux épisodes, serait-il vain ? Non, un monde plus harmonieux est possible. IL faut pour changer les choses reconnaître que ce système de gouvernance et de production a atteint ses limites et replacer, comme l’avons maintes fois écrit, l’être humain au coeur des préoccupations quotidiennes.
Vive la fin de tous les privilèges.
AC ! Champ.ard.
