C’est à Versailles que Monsieur Macron célèbre sa victoire le 15 mai 2023.
Il y aura du monde, plus de 200 entreprises d’envergure ont mandaté leurs dirigeants pour examiner les opportunités d’investissement supplémentaires en France.

Ils sont rassurés, confortés : les profits déjà copieux sont pressentis fabuleux. Le président a fait le nécessaire : en France la retraite sera tardive, les chômeurs faméliques, les services publics exsangues. Du beau travail, les félicitations de la ploutocratie globalisée sont acquises pour Monsieur Macron.

Un poste prestigieux, de fastueux émoluments sont, pour lui préparés, pour améliorer sa retraite de président.

Pour commémorer la victoire, un pognon dingue sera dépensé pour les riches déjeuners, les buffets fort bien garnis, s’ajouteront les frais d’organisation, et les heures supplémentaires dues aux services de sécurité patrouillant à Versailles et alentours. Monsieur Macron a célébré la victoire du 8 mai sur des Champs-Élysées sans âme qui vive, aux fastes royaux, la plèbe n’est pas davantage conviée.

Une casserolade à Versailles aurait été du plus mauvais goût, c’est la harpe éolienne dont il faut pincer les cordes pour charmer les oreilles délicates des investisseurs milliardaires.

Contre-nous, de l’Économie, ...

L’étendard libéral sera bientôt obligatoire au fronton des mairies. L’Assemblée et le sénat se sont saisis de la question. Liberté, égalité, fraternité devront devenir compatibles avec les diktats économiques de Maastricht ? Le pari est audacieux. Les parieurs, les perdants, les prolétaires et les pas rentables vont le payer cher. Comment faire cohabiter « l’économie de marché non entravée » inscrite dans le marbre du traité constituant de l’UE avec les principes révolutionnaires de 1793 ?

Le contorsionnisme qui montre les parties honteuses du libéralisme ambiant est quelque peu indécent. Allons z’enfants ! ... Contre-nous, de l’Économie, la bannière étoilée est levée...

Soyons réalistes : il s’agit, d’amasser du (gros) pognon, dans cette intention les sentiments ne comptent pas.

Monsieur Macron qui vient de la Banque n’est pas sentimental. Un banquier sentimental ?

Espèce fort rare. On doit en compter autant que de bouchers végétariens, voire moins nombreux que les toréadors végans.

Versailles, l’indécence répétée

Les fastes du roi soleil, c’est de l’histoire ancienne, les frasques du Congrès de 2009 sont encore dans les mémoires. En 2005, la majorité du peuple français refuse le traité européen, quelques années plus tard, les représentants du même peuple valident les articles du traité honni.

C’est à Versailles, en 2023, que Monsieur Macron, dans les fastes, reçoit les ploutocrates de la finance internationale. Versailles, lieu de l’indécence répétée.

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C’est en juin, que les syndicats organiseront la douzième, treizième (?) manifestation contre l’allongement de la vie productive. Comme musique d’ambiance, une marche funèbre serait de circonstance.

AC ! Paris sud.