L’obsession du « plein emploi » quoiqu’il en coûte !
ATTAC, TSPS / Evelyne Dourille-Feer, illustrations : François Feer, Avril 2024
Les deux axes de la politique économique et sociale d’E. Macron, l’austérité udgétaire et la réforme du marché du travail, sont les copiés-collés des deux solutions du rapport Attali (2010)1 pour libérer la croissance de la France, auquel le Président a
participé activement.
L’austérité budgétaire, instaurée dès le début du premier quinquennat d’E. Macron, puis suspendue pendant la période du « quoiqu’il en coûte » pour absorber la crise Covid, est de retour et, depuis sept ans, des réformes du marché du travail dévastatrices pour les salarié.e.s ainsi que les demandeuses et demandeurs d’emploi se succèdent.
Les verrous protecteurs décisifs du Code du travail à peine supprimés en 2017 par les ordonnances travail2,, E. Macron a remplacé les cotisations sociales d’assurance chômage des salarié.es par l’impôt CSG (contribution sociale généralisée) en octobre 2018. Ce bouleversement profond de notre modèle social de solidarité correspond à l’étatisation du conquis social de l’assurance chômage, provoquant également un affaiblissement du paritarisme et une régression démocratique. De surcroît, la CSG est un prélèvement régressif, donc injuste. Attac défend une CSG progressive. Avec la loi « Pénicaud »3 pleinement entrée en vigueur en octobre 2021 et la loi « marché du travail » appliquée dès février 20234, les chômeur.euses ont vu leur accès aux droits limités, leurs montants d’allocation et leur durée d’indemnisation diminuer.
.....
à suivre dans le document ci-joint