Action au Conseil Régional d’Ile de France
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Ce lundi 7 juin, dans le cadre de la journée d’action nationale des collectifs AC !, nous avons à une quinzaine
fait irruption dans les locaux du conseil régional. Nous avons obtenu un RdV le 17 juin prochain.
Nous sommes tombés sur une réunion du groupe socialiste et apparentés qui ont été forcés de nous recevoir.
Nous avions choisi cet objectif pour rappeler nos revendications concernant la gratuité des transports et l’abrogation du paragraphe de la loi de sécurité quotidienne qui punit le délit de fraude d’habitude, mais aussi pour obtenir le respect par le PS de ses promesses en matière de logement.
Nous avons obtenu un rendez-vous avec le vice-président chargé des transports pour le 17 juin.
Détails de la rencontre
C’est le trésorier du groupe, par ailleurs consultant en marketing de profession qui nous a reçus.
Sur les transports, il a d’abord tenté de se dédouaner en prétendant que les pouvoirs du conseil régional étaient fort limités vis à vis du STIF, qui fixe les tarifs ; cependant il a reconnu que la présidence
de ce même STIF serait assuré par le président du conseil régional à partir de janvier 2005 ; qu’à cette date serait mis en place un processus conduisant à la gratuité pour les transports.
Problème : on ne sait absolument à qui s’appliquera cette gratuité : aux chômeurs indemnisés, à ceux qui sont inscrits à l’ANPE... quid des bénéficiaires des minimas sociaux ( AAH, RMI, API), des jeunes sortis du système scolaire qui n’ont pas droit à la carte imagine
R, des intérimaires qui n’ont pas de réduction tarifaires pour les missions courtes, etc...
Sur la loi de sécurité quotidienne, nous avons exigé que le conseil régional demande publiquement à la RATP et à la SNCF de ne pas l’appliquer.
Il nous a été répondu que des renseignements seraient pris sur les conséquences de cette loi, mais que le conseil régional ne voulait pas encourager la fraude.
Nous avons exigé et obtenu un rendez-vous avec le vice-président chargé des transports pour le jeudi 17 juin 9 h.
Sur le logement nous avons fait le bilan désastreux de la politique socialiste sur Paris qui conduit à ce que les RMIstes notamment soient exclus de fait du logement social au profit des classes moyennes. « Oui, mais elles, elles votent  » nous a répondu le PS qui s’est cependant engagé à nous obtenir un rendez-vous avec le vice-président chargé du logement assez rapidement...