Personne sur le bord de la route ? Le compte n’y est pas !
Sarkozy a lui-même annoncé la non-réponse gouvernementale, un scandale pour les chômeurs en fin de droits, sans rien pour survivre !
Il ne s’agit pas de la prolongation des droits à l’A.S.S. (Allocation Spécifique de Solidarité) mais d’un assistanat de six mois et, sous couvert de la formule démagogique « droits et devoir  » la menace de la mise en place d’un travail obligatoire : n’importe quel emploi à n’importe quel prix, sinon plus rien pour vivre.
Cela ne suffira pas à pacifier le dialogue social avant le prochain et n’Ième sommet du même nom.
Pour les chômeurs et précaires, le compte n’y est en effet pas : plutôt que de prolonger l’indemnisation par l’assurance chômage des personnes - comme nous l’exigeons, et de modifier les injustes conditions d’accès aux minima sociaux comme l’occasion lui en est donnée, il décide la création d’un nouveau dispositif, temporaire, ne garantissant qu’un revenu de misère.
Sarkozy doit revoir sa copie.
Les salarié(e)s, avec ou sans emploi, doivent ensemble poursuivre la mobilisation pour imposer l’indemnisation de toutes les formes de chômages et de précarités par une allocation personnelle garantissant un revenu en aucun cas inférieur au SMIC mensuel, la continuité des droits sociaux, le libre choix de son emploi et de sa formation.
Paris le 15 avril 2010