Assurance chômage :
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La garantie des droits des chômeurs et précaires ne peut dépendre des manÅ“uvres des gestionnaires de l’UNÉDIC ou de la situation financière de cet organisme, car ces droits sont utiles à toute la population active en butte à la précarisation.
La crise actuelle de l’UNÉDIC n’est pas financière mais politique : sur les 3,7 milliards d’€uros de déficit pour l’année 2002, 3 milliards au moins proviennent des baisses de cotisations sciemment décidées dans le cadre de la convention assurance-chômage 2001 dite du PARE et dont on cherche aujourd’hui à nous imputer le coà »t.
Les tractations des responsables portent également sur les 5 milliards d’€uros nécessaires pour maintenir l’indemnisation en l’état en 2003. Or seule la moitié des chômeurs obtiennent un revenu sous forme d’allocation chômage. Et ce revenu est inférieur à 770 €uros mensuels pour la moitié de ces indemnisés ASSÉDIC... Maintenir l’existant est insuffisant, l’attaquer serait proprement scélérat. Au lieu de chercher des fonds, ils veulent réduire les maigres garanties des chômeurs et précaires. En dernier ressort, le gouvernement devra agréer ces mesures.
Les collectifs, associations, syndicats et mouvements de chômeurs et précaires, tous comme les intermittents du spectacle, sont mobilisés ce mardi 17 décembre. Ils le seront également jeudi 19 décembre. Que l’accord des partenaires « sociaux  » soit ou non conclu, nous serons encore dans la rue, dans les ASSÉDIC et ailleurs, lundi 23 décembre. Ce d’autant plus que la ridicule et méprisante « prime de fin d’année  » lâchée par le gouvernement Raffarin ne concerne qu’un tiers des chômeurs et précaires et ne permet en aucun cas de faire face aux difficultés quotidienne.
500 €uros d’allocation d’urgence pour TOUS les chômeurs et précaires ;
Unification et démocratisation des systèmes d’indemnisation afin de garantir à chacun une continuité des droits, en particulier au revenu et à la formation qualifiante, choisie et rémunérée ;
Indemnisation de toutes les formes de chômage et de précarité, quels que soient l’âge, les antécédents professionnels, la situation administrative ;
Libre choix de son emploi et de sa formation ;
Revalorisation des revenus de chômeurs - allocation chômage et minima sociaux - immédiate afin de garantir à chacun au minimum le SMIC mensuel ;
Présence des chômeurs et précaires partout où se décide leur sort !
- AC ! - Agir ensemble contre le Chômage - 42 rue d’Avron - 75020 Paris - tél. : 01.43.73.36.57 - fax : 01.43.73.00.03 - email.