Chômage : tout va bien, tout va mieux...
par
Cette fois encore, les chiffres du chômage sont commentés par un membre du
gouvernement avant même leurs publications officielles. Cette violation de
l’embargo légal par ceux la même qui doivent le faire respecter vise bien
sà »r à empecher tous débat sur autre chose que la thèse officielle : tout
va bien - tout va mieux !
On sait que la comptabilisation actuelle des chômeur-ses ne reflete pas la
réalité vécue par les salarié-es, principalement parce que les chiffres
publiés concernent uniquement celles et ceux d’entre nous qui sont -
encore - inscrit-es à l’Anpe, classé-es par cet organisme en catégorie
n°1, vivant en métropole...
Pour être utile, la communication gouvernementale devrait au moins
répondre aux questions posées par les premier-es concerné-es :
sortie du chiffre du chômage ou de la galère ? Où vont les chômeur-ses
sorti-es des listes alors que l’emploi dans le secteur privé stagne ?. Il
n’y pas de création d’emplois si ce n’est très précaires et très « aidés  »
ce qui ruine les caisses du régime général par les exonérations de
cotisations. Généralement à temps partiel, ils ne garantissent pas le SMIC
mensuel. Comment, si ce n’est sous la menace de sanctions, « accepter  »
des ces situations toujours de misère ?
Le renforcement des contrôles avec le suivi mensuel, le harcélement des
Rmistes depuis la loi de décentralisation sert aux gouvernements de
politique contre le chômage. Combien chaque mois de personnes
sanctionnées, de quel façon (radiation ? réduction ? suspension ?), pour
quelle durée ? Parmis elles, combien ont finalement obtenu le
rétablissement de leur droit ? Les chiffres officiels n’en disent rien.Ils
indiquent seulement le nombre de radiations des seul-es chômeur-ses
relevant de la catégories n°1.
Les tours de show du gouvernement pour distraire les salarié-es n’y
changeront rien : la lutte contre le chômage et les précarités, pour des
droits nouveaux ne connaît pas de trève !
Paris, le 27 juillet 2006