Chroniques brésiliennes
par
Débats au campement du MNLM [1] le 25 janvier 2003
Participants : des piqueteros argentins, des personnes du Chili, du Brésil, du D.A.L, d’A.C ! et d’ATTAC Allemagne.
Pour les piqueteros il est clair qu’en tant qu’exclus nous sommes les plus nombreux, représentant ainsi une force qu’il nous faudrait utiliser pour une « révolution  » qui ne peut être qu’agraire. L’éducation populaire doit être mise en pratique partout où cela est possible. Le principal problème est le manque de libertés sociales, le peuple étant exclu de la politique générale des gouvernements.
Le P.T (parti des travailleurs dont Lula, actuel président du Brésil, est issu) aurait un peu tendance à occulter le mouvement social.
Les piqueteros ne peuvent, bien évidemment, que soutenir les camarades du M.N.L.M.
Le M.N.L.M est implanté dans seize états du Brésil, comporte un secrétariat exécutif, des coordinations régionales et nationales. Leur mouvement est né dans les années 90, très actif sur le terrain avec entre autres des occupations de lieux, de terrain ainsi que des constructions d’habitations en dur...
Il est désormais clair pour les participants qu’il est nécessaire de bâtir une articulation entre les différents groupes présents contre le néolibéralisme imposé par le capitalisme.
Un spectacle de magie proposé par un camarade parisien suivra les débats, spectacle avec quelques phrases bien frappantes, surtout concernant les enfants...
Et comme la lutte n’est pas que le débat, la soirée se poursuivra par de la musique !
[1] M.N.L.M (mouvement national pour la lutte pour le logement).