lettre ouverte au Président de la République
Alerte urgences sociales :
Lettre Ouverte au Président de la République
Monsieur Le Président,
Par la présente, nous vous interpelons sur l’aggravation des conditions de vie de toutes les personnes en situation de précarité et qui survivent avec des ressources entre 450€ et 900€ par mois. Tous ces revenus sont situés en dessous du seuil de pauvreté et ils ne permettent plus de vivre décemment avec l’augmentation des prix des produits de première nécessité ainsi que toutes les charges incompressibles qui ne cessent d’augmenter (loyer, énergie…). A cela s’ajoute la diminution des barèmes pour l’obtention des aides sociales (APL…). Toutes ces personnes qui vivent cette précarité au quotidien, nous disent dans nos permanences d’accueil qu’elles doivent choisir entre se nourrir ou payer les factures. Cette situation n’est plus possible et devient intolérable dans notre société.
Fort de ce constat et aux fins d’un échange circonstancier, d’évoquer ici les articles 23, 24 et 25 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui répondent aux besoins de toutes ces personnes en précarité sociale.
Article 23 : Toute personne a le droit au travail, au libre choix de son emploi et la protection contre le chômage. Toutes ces personnes ont le droit sans aucune discrimination à un salaire égal pour un travail égal en assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée par tous les autres moyens de protection sociale.
Article 24 : Toute personne a le droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée de travail et à des congés payés périodiques.
Article 25 : Toute personne a le droit à un niveau de vie suffisant pour vivre afin d’assurer sa santé, son bien être ainsi que celui de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que les services sociaux nécessaires. Toute personne a droit à la sécurité en cas de chômage, maladie, invalidité, veuvage, vieillesse, en cas de perte de moyens de ses subsistances suite à des circonstances indépendantes de sa volonté. Tous les enfants qu’ils soient nés dans le mariage ou hors mariage doivent jouir de la même protection sociale.
Aussi, nous avons l’honneur de solliciter une audience. Dans cette attente, veuillez croire, monsieur le Président de la République, en l’assurance de notre respectueuse considération.