Contrôles et injustices : déjà deux ans de cohésion sociale !
Communiqué de presse
Contrôles et injustices :
Déjà deux ans de cohésion sociale !
Le second anniversaire de la promulgation de la loi dite de cohésion sociale
tombe ce jeudi 18 janvier. La cérémonie devrait être discrète tant les faits et
les chiffres confirment l’échec de cette politique.
Encore accentuée par les destructions de logements sociaux que subventionne la
loi, la crise est telle que le droit au logement opposable vient d’être accepté
par le gouvernement sortant.
Quant aux sujets de la précarité de l’emploi et des revenus, l’Insee confirmait
l’étendue du chômage invisible, donc non-indemnisé et souvent sans droit. La
responsabilité gouvernementale est entière dans le choix de baser le
développement du secteur des services à la personne sur la précarité des
salarié-es. Le CNE, Contrat nouvelle embauche, était annoncé, tout comme la mise
en concurrence de l’Anpe. Le nombre de sanctions décidées par l’Assedic, comme
l’y autorise maintenant cette loi, est lui aussi caché mais les résultats de
l’Anpe sont significatifs : en novembre 2006 plus de deux sanctions pour cents
chômeurs, dont 12 % sont sortis de la liste des demandeurs d’emploi suite à une
radiations et 25 % pour reprise d’emploi, même précaire.
Pas de cohésion sociale sans justice sociale : une politique de contrôle et
sanction n’est évidemment pas la solution.
Abrogation de la loi dite de cohésion sociale !
Un emploi c’est un droit ! Un revenu c’est un dut !
Paris, le mercredi 17 janvier 2007