intervention au colloque de la fondation Copernic le 27 juin 2009 Paris
par
Pole emploi, une danse kafkaïenne fantastique ! 2
« Peut être est-ce encore l’innocence qui reussit le plus facilement en ce monde à travers le chaos des éléments,...  » Le cinquième enfant, La Métamorphose Kafka
Pôle emploi est un organisme unique qui est né de la fusion de l’ANPE et des Assedic le 19 décembre 2008. Ce pôle emploi aurait du être le symbole de la réussite du gouvernement Sarkozy.
En tout cas, son lancement officiel est arrivé en période peu propice car la crise économique qui fait rage depuis septembre 2008, entraîne une augmentation fulgurante du nombre de chômeurs. A l’heure où nous écrivons toute la structure est saturée, 68000 dossiers en attente de traitement. Et dans certaines agences c’est le « sauve qui peut...  ». Pour un début, c’est pas mal ! D’ailleurs nous allons voir tout au long de notre développement, à quel point cette contre-réforme est le reflet de tous les fiascos de l’agité qui nous sert de Président.
Cette Alliance est sous influence US
Le mariage forcé de l’ANPE et de l’Assedic est à l’image de ce qui se passe dans le pays depuis l’election de Nicolas Sarkozy : « Soumission et Allégeance  » aux intérets financiers americains. En effet, ce sont deux sociétés americaines, Mc Kinsey et Accenture, specialisées dans le conseil en management aux entreprises, qui ont été choisies pour la mise en place de cette fusion. Le coà »t d’intervention facturé à l’Etat est de huit Millions d’euros complaisamment distribués par la ministre de l’économie. Pôle Emploi, dans sa conception, est donc soumis aux intérets et logiques americains. La probabilité pour que ce soit les dogmes néoliberaux des multinationales US qui soient appliqués, ne fait aucun doute. Competition, bénéfice, performance, rentabilité et concurrence doivent être les mots sacrés de la nouvelle institution. Ces axes libéraux, pour rappel, sont tous responsables de la ruine et de la faillite des USA et de leurs multinationales. De quoi avoir des doutes sur les compétences de ces sociètés US. Ce doute a été largement confirmé face à leurs incapacités à prevoir l’augmentation du chômage dans l’organisation structurelle de Pôle Emploi.Et le fait même d’une réalisation plus que cahotique de nos jours en est l’exact reflet. US go home !
En tout cas c’est du chaut brà »lant sur les chiffres
Tous les baromètres des chiffres du chômage sont au rouge : on s’attend déjà à 650 000 chômeurs de plus pour l’année 2009. En cette fin de premier semestre, juin 2009, le chiffre est faramineux,
450000 inscrits depuis janvier. Alors qu’en 2008, malgré la baisse artificielle des chiffres du chômage avec les radiations abusives de l’A.N.P.E., la crise économique a entraîné une augmentation de 1,5 % du nombre de chômeurs, cela représente 250000 inscriptions de plus . Les conséquences pour Pôle Emploi deviennent ingérables ; La structure est saturée. Les conseillers ou agents se retrouvent avec 150 à 200 dossiers de demandeurs d’emploi à gérer alors que l’objectif affiché par le gouvernement était de 60 candidats suivis par agent. En fait de belle réussite on a une pagaille totale.!
Ca commence par des licenciements déguisés
A l’intérieur de Pôle Emploi, on assiste donc à un sérieux élagage des directeurs régionaux puisqu’il n’y avait pas de postes pour tout le monde dans la nouvelle structure. En effet, la course à l’échalote s’est soldée par un gagnant sur deux. Les perdants ont eu droit soit à une mise à la retraite soit à un joli petit chèque. Dernièrement, rebelote sur les directions départementales où on refait le tri entre les bons et les mauvais directeurs. Cette pression sur les nominations va se répercuter demain sur les directeurs d’agence puisque c’est à leur tour d’être éliminés ou pas. Ainsi, le jeu libéral de la sélection impitoyable finit par tomber sur tout le monde. A tel point que cela fait dire aux syndicats :
« cette précipitation sur les nominations engendre une dégradation qui va se répercuter sur l’ensemble du personnel...  » et nous rajouterons, bien évidement, que pas effet de glisse c’est sur les usagers qu’elle rebondira. Et en effet cette selection ou épuration va entrainer des conséquences sur le reste de l’encadrement, chefs d’equipe , animateurs, sous directeurs vont passer à la moulinette. Voyez vous l’incohérence : d’un coté Pôle emploi embauche 1840 personnes, plus 500 CDD et de l’autre ils vont peut être se separer de tout ou partie de leur encadrement. Certains disent pour se rassurer qu’il leur sera proposé d’autres postes mais à quelles conditions et dans quelles conditions ? La question reste posée. En tout en Gironde et en region Aquitaine 30 directeurs sont déjà partis.......et combien d’autres sur les autres regions ?
les salariés trinquent
On le sait, Pôle Emploi est une megastructure, issu de la fusion anpe-assedic, qui grave dans le marbre le mariage de la carpe et du lapin ou pour faire simple de l’ordonateur et du payeur. Cette difference déjà fait que l’on s’exposera plus facilement au divorce si Pôle Emploi venait à avoir de réelles difficultés a fonctionner. En effet ce qui est possible dans un sens : la fusion est d’autant plus simple dans l’autre sens : la scission. Cet oximore, en tout cas, se répercute sur le statut des salariés qui pour certains sont issus du privé (assedic), alors que les autres sont issus du public (Anpe ). Résultat des courses dans un an tout le monde passera en statut privé ce qui impliquera une gestion des ressources humaines façon multinationale. Pôle emploi sera alors un modèle de gestion capitalo-compétitive, ce qui est un comble pour un service encore public. De plus la dégradation des conditions de travail des salariés actuellement agravée par la crise économique impose un rythme de plus en plus insoutenable. Les syndicats ont bien tenté d’appeler à des grèves unitaires pour la revalorisation salariale, l’augmentation des effectifs, l’amélioration des conditions de travail et de réception des « usagers-clients  » mais celles-ci ont été peu suivis sauf le 1er decembre 2008 où 60% des effectifs était en grêve. Ce 18 juin 2009 par contre, l’appel à la grêve représente 14% de grévistes. AC !, comme à chaque mouvement de grève des salariés de pôle emploi à mobiliser pour ainsi permettre la création d’une nécessaire convergence et exprimer la solidarité des demandeur d’emploi aux agents. Mais, pour défendre le service public dans sa conception humaniste, non productif et donc non soumis aux logiques capitalistes, on le voit ce n’est pas suffisant.
On ferme, comme certains disent on soldent
La chanson était trop belle : « on ne fermera rien, on travaillera à effectif constant  » claironnait Christine Largarde. La réalité : sur 1542 sites d’agence et antennes on passera en fin 2009 à 956 sites, soit 38% de fermés. Le réseau de pôle emploi passe à l’essoreuse et est obligé de faire une cure d’amaigrissement. Ces réductions de site sont en fait des fusions entre des sites concomittents. Dans la région Paca par contre, on a assité aussi, à la fermeture pure et simple de petits points d’acceuil au public essentiels pour maintenir la proximité des lieux et le lien social. On les remplacera sà »rement par des visio-guichets. L’esprit de la fusion est ainsi devoilé au grand jour. La logique c’est de détricoter par pans entiers le service public et de le rendre rentable. Pour ce faire on va donner au privé, cabinets privés et opérateurs de placement, une partie de la gestion qui aurait dà » rester au service public de l’emploi, si la volonté du gouvernement avait été de lui octroyer les moyens financiers et nécessaires pour cela. De ce qui restera du service public de l’emploi demain , on imposera bien-sà »r des logiques de gestion deshumanisantes par la machine mais dites rentables et permettant de créer des bénéfices financiers. La réalité de cette fusion est donc le mensonge.
Le problème, d’ailleurs, de la gestion des sites et donc de l’immobilier est un révélateur des préocupations essentiellement financieres de cette nouvelle institution. C’est pourquoi le président de l’Unedic, Roux De Bezieux a entamé un bras de fer avec l’état. La fusion met à disposition de Pôle emploi plus de 400 locaux venant de l’assedic dont l’unedic est proprietaire. Un loyer de 50 millions d’euros sera donc versé à l’unedic sur l’argent aloué par l’état à pôle emploi. Tandis que l’Unedic versera à pôle emploi aux environs de 3 milliards soit 10% des cotisations d’assurance chômage qui representent les 2/5 du budget de pôle emploi. La gestion de l’immobilier éclaire d’un jour nouveau la vision de Pôle Emploi. Car on sait maintenant qui détient le plus d’influence à l’interieur de son conseil d’administration : Le Medef et le gouvernement. Il n’est pas étonnant dés lors qu’ils en soient arrivés à la constitution « d’une sociéte civile immobilière commune à pôle emploi et à l’unedic qui sera détentrice de l’ensemble des biens immobiliers nécessaires à l’accomplissement des missions de pôle emploi  ». L’enjeu, la main mise sur la gestion du fric. Pôle emploi, demain, sera à n’en pas douter un as de la spéculation immobilière.
Et après tout cela, Croyez moi, les clients vont déguster !
Pour les chômeurs en effet , ça ne va pas être triste non plus. Dans le nouveau langage de conception économique issu du fondamentalisme libéral, ils sont devenus des clients mais loin d’êtres rois. On les considère encore comme la quatrième roue du carosse.
On ira jusqu’à légiférer leur sort. En effet la loi « droits et devoirs des demandeurs d’emploi  », voulue par le gouvernement Sarkozy institue la radiation. Pôle Emploi a désormais un cadre législatif pour faire baisser les chiffres du chômage. On a donc designé, déjà , la porte de sortie aux futurs clients. Force est à la loi, n’est-ce pas ?
De l’offre raisonnable d’emploi en passant par le PPAE ( plan personnalisé d’accès à l’emploi ) , le client ne pourra plus rien refuser sous peine d’être radié et exclu du système d’indemnisation purement et simplement et ainsi jeté à la rue. Mais pire, on institutionalise la précarisation de la main d’oeuvre à bon marché puisqu’en fonction de votre durée d’inscription au chomage, vos droits à prétendre à un bon salaire et à un bon emploi diminuent. Pour exemple : « aprés 1 an de chômage, l’emploi sera rémunéré au moins à hauteur de votre allocation. Pour une personne en ASS, on lui proposera donc des boulots rémunérés 450 euros  » Comme on le voit cette loi est faite pour faire accepter tous les emplois aux conditions dégradées. En temps horaire, comme en amplitude de salaire. Le patronat aura donc une main d’oeuvre sous payée à sa disposition. Nous demandons bien évidemment l’abrogation de cette loi.
D’ailleurs on se préoccupe si peu des nouveaux clients que même leurs organisations représentatives ont été pratiquemment évacuées de la mise en place de Pôle Emploi. Au niveau national, seules trois réunions ont eu lieu et jusqu’à présent les seules réunions qui ont été maintenues sont les Comités de liaison régionaux. Ou notre avis est simplement entendu mais bien souvent pas pris en compte. En revanche, nous savons qu’un conseil régional de l’emploi a été mis en place dans toutes les régions afin, je cite : « de donner un avis sur la convention annuelle entre l’Etat et le Pôle emploi qui détermine ses objectifs quantifiés.  » Mais là encore, les organisations de chômeurs n’y sont pas conviées. Pouvez vous me dire aussi ce que veut dire le mot « Quantifiés  » pour un service dit public ?. Là , encore, ce mot employé volontairement lors d’une conférence de presse, pour mediatiser la création du conseil regional de l’emploi, nous renvoie aux logiques de rentabilité des sociétés privées. Ce qui fait dire à certains que le service public est, je cite : « une entreprise publique de service comme toutes les autres  ».
D’autre part, avec le concept de client, la volonté ne serait elle pas de rendre invisible l’existence des chômeurs et la réalité du chômage ? Dans la conception sublimée du libéralisme, cet extrémisme idéologique, on peut comprendre ainsi la création du concept de client. Il est si facile de faire disparaître une réalité gênante en manipulant le verbe ! Vous ne chômez plus, vous n’êtes plus des demandeurs d’emploi sans travail mais comme tout client vous consommez !!!!
Cette logique fait que le consommateur doit payer, ce qui poussé au paroxisme, a entraîné le scandale du numéro 3949 de Pôle Emploi. En effet l’institution facture la communication 11 centimes d’euros la minute depuis un téléphone fixe et le prix peut monter à plus d’un euro la minute chez certains opérateurs de mobile. Il paraît qu’aujourd’hui ce problème est réglé. Mais amusez-vous quand même à calculer ce que rapporte le nombre des demandeurs d’emploi à la nouvelle institution. D’autre part le choix de la gestion par la machine permet d’augmenter la productivité économique imposant ainsi à un service encore public des logiques entreprenariales capitalistes. Demain, à n’en pas douter c’est sur un écran de visio-guichet que seront effectués les contrôles mensuels. Non seulement on remplace l’homme par la machine mais en plus cette deshumanisation permet à pôle emploi de faire des bénifices annuels. C’est pourquoi nous demandons la suppression pure et simple du 39 49. Obliger un être humain, déjà désocialisé, à parler avec la machine est d’une indignité scandaleuse !
Cerise sur le gâteau, on a appris dernièrement, par le président de Pôle Emploi, Dominique Jean Chertier en tête, que 350 000 « clients  » seront donnés en pâture à des structures sous-traitantes privées qui ont pour logique de faire du fric et non du social. Ces cabinets privés, amis de l’Unedic et donc du MEDEF, vivaient déjà des fonds de l’assurance chômage qui leur étaient impartis au lieu d’être alloués à l’indemnisation des demandeurs d’emploi. A noter que cette gestion privée du placement est loin d’être aussi efficace que le service public, c’est ce qui est écrit en tout cas dans un rapport de juin 2008. Pôle emploi offre donc de l’argent à des service privés incompétents qui réalisent leurs marges bénéficiaires sur l’argent de l’assurance chômage. Vous avez là l’expression même du parasitisme capitaliste qui dévoile sa splendeur au détriment bien-sà »r de l’indemnisation des demandeurs d’emploi. D’ailleurs, négociations aprés négociations la convention d’assurance chômage ne valide t’ elle pas systématiquement la diminution des droits à indemnisation pour les demandeurs d’emploi ? La dernière signée uniquement pas la seule CFDT est encore un bon exemple : « diminution des droits dans la durée  ». Ce sont 4 chômeurs sur 10 qui sont imdemnisés par le régime de l’unedic. En l’occurence ne vous demandez pas ou est passé l’argent, on arrose simplement abondamment les cabinés privés. En Aquitaine, nous savons qu’une agence d’interim s’est ouverte : « Fifty  » avec l’accord de Pôle Emploi et que les marchés d’appel d’offre au privé seront conclus par les régions fin septembre. Nous saurons alors vraiment quels sont les parasites choisis qui vont s’en mettre plein les poches au détriment du revenu des chômeurs. Au paradis des rapaces, Pôle Emploi sera donc le maître des clés !
Un élément, supplémentaire qui est passé pratiquement inaperçu, il y a 5 mois, c’est la nomination du médiateur , en la personne de Benoît Génuini. Il doit être l’interface entre le client et pôle emploi au bénéfice du demandeur d’emploi. En tout cas c’est ainsi que le gouvernement sarkozy a vendu ce concept. La réalité est bien différente. Stratégiquement ce médiateur a été le président d’Accenture, société Américaine de management financé par des intêrets americains. Accenture est la sociéte qui au niveau national est responsable de la mise en place de Pôle Emploi. Benoît Génuini est aussi le président de l’association des solidarités actives et en cela le grand ami de Martin Hirsch. On peut même penser que c’est lui qui a impulsé l’idée du RSA. Vous savez ce revenu qui remplace le RMI et que l’on coupera demain à tout client radié de pôle emploi. Ce qui va jeter à la rue des millions de personnes. Ce médiateur est un fantoche à la solde d’intêrets financiers americains........
Autre valeur libérale : le sécuritaire.
Pôle emploi n’y échappe pas. Ce qui fait dire à tous les agents de cette nouvelle structure que c’est en fait une police sociale qui se met en place. En effet, l’inscription à Pôle Emploi ne peut se faire désormais qu’en présentant une carte d’identité valide à l’agent qui vous reçoit. Cet acte transforme les salariés en agents de police et ceci depuis qu’une circulaire a été appliquée aux Assedic. Le contrôle va même jusqu’à la vérification de la validité de la carte d’identité à l’aide de boîtiers UV spéciaux. Toutefois, sachez qu’une circulaire n’a pas force de loi et qu’en aucun cas, ils ne peuvent refuser une inscription.
Mais depuis peu, ils ont trouvé mieux : Via le système informatique, une transmission automatique des dossiers des non-européens est directement envoyée à la préfecture. On nous rassurera en nous disant que cela a été stoppé mais personne ne pourra aller voir sur leur système informatique. Il nous faudra les croire sur parole. Le décret 2007-801 demandait déjà aux agents de transmettre les papiers des personnes étrangéres à la préfecture. Ce contrôle, voulu par le gouvernement, est totalement déconnecté de la responsabilité humaine car géré par la machine. Pôle Emploi, avec cette méthode, deviendrait donc la première police électronique permettant tous les contrôles sociaux et dénonciations nominales. Bienvenue à collabo-land.
Comme on peut l’analyser la raison pour laquelle le gouvernement a lancé cette fusion est d’ordre économique et non pour faciliter la vie des chômeurs comme il le laisse entendre. La question qu’il est honnête de se poser face à la démonstration qui vient d’être faite est la suivante : « comment Pôle Emploi va-t-il pouvoir gérer toutes ces contradictions face à la réalité de l’explosion du chômage ?  ». Pour l’instant, cette mise en place n’est pour nous qu’un fiasco libéral qui a permis au gouvernement Sarkozy de se cacher derrière la défense du service public, tout en mettant en oeuvre le contraire. On assiste d’ailleurs, à la naissance d’une entreprise de service totalement privatisée qui fera bientôt payer ses futurs clients pour avoir le droit d’accéder à un emploi. Ce qui fait dire à certains : « Pôle Emploi, demain, sera une agence intérim de plus  ». Une agence d’intérim au capital de 34,5 milliards d’euros par an !
L’avenir pour toutes les personnes, dejà au chomage, futurs licenciés, futurs RSA, déjà SDF , déjà précaires qui vont devoir passer à Pôle emploi et apprendre à se défendre, est à la mobilisation pour faire respecter leurs droits et faire réintégrer toutes les personnes qui seront radiées. Ceci est l’expression de l’urgence. Dans un second temps, la suppression du 39 49, l’abrogation de la loi « droits et devoirs  » et l’arret de la mise en place du RSA devront être posés et revendiqués. bien evidemment la question de la défénse du service public doit devenir l’axe principal d’une future campagne ainsi que la question de la répartition des richesses, la réduction du temps de travail pour tous avec loi cadre et la création d’un revenu décent avec ou sans travail à hauteur du smic. Et ceci dès la rentrée en septembre.... Merci de votre écoute, je vous remercie...............
Bordeaux le 25 juin 2009
Joë lle Moreau pour AC !
PS : Les sources principales de tous les éléments ont été trouvées sur le net et principalement les sites de presse.