Soutien aux syndicalistes licenciés
par
Il ne fait pas bon être syndiqué en ce moment dans notre beau pays de France... La chasse au syndicaliste est ouverte.
Injustement licencié par la société de nettoyage
ARCADE avec la passive bienveillance du groupe hotelier ACCOR, FATY, déléguée syndicale qui mena une grève victorieuse pendant 1 an continue à se battre et à réclamer sa réintégration.
Au Quick de Barbès, la direction cherche à se débarasser des syndicalistes jugés dangereux, les licenciements pleuvent...
RENDEZ VOUS : vendredi 17 décembre à 18 h devant le
siège d’ARCADE, 80 rue du Faubourg Saint Denis - M° Chateau
d’eau - pour soutenir les salariés du Quick Barbès, Faty en allant pique niquer dans un hotel ACCOR.
Apportez de quoi casser la graine et votre bonne humeur, vous serez encore plus le bienvenue si vous êtes musicien et saurez apporter une note musicale.
Réunion tous les mercredi à 18 h 30 à la Bourse du Travail au 67 rue de Turbigo - M° Arts et Métier.
Contact par mail.
Infos sur la lutte.
Solidarité financère pour Faty : chèque à l’ordre de « SUD propreté et service  » (mention au dos solidarité FATY),
à envoyer à ADC (boite n° 45) c/o Maison des associations 35-37 av. de la Résistance, 93100 Montreuil.
Assez de rumeurs, LE SOUTIEN A FATY CONTINUE !!!
En dépit de rumeurs très mal fondées, le soutien à Faty Mayan, injustement licenciée par Arcade (sous-traitant d’ACCOR) en mai dernier suite à son rôle dans la grève d’un an de trente femmes de ménage africaines, grève victorieuse, se poursuivra avec (ce que l’on souhaiterait) ou SANS le soutien syndical, jusqu’à sa réintégration, soit par Arcade, soit directement par Accor, ce que nous réclamons.
Faty et le comité de soutien sont plus déterminés que jamais, convaincus que la victoire est possible.
Il ne suffit pas de protester contre la répression anti-syndicale, il faut mettre en oeuvre des actions concrètes, et les meilleures sont encore celles
qui gênent l’image de marque des grands groupes.
Même si nous sommes peu nombreux, même si les salariées, sous la pression de la peur, n’ont pas osé se remettre en grève, il est important de continuer à dénoncer les pratiques esclavagistes des sous-traitants de groupes qui
signent à tour de bras des chartes éthiques sans les faire appliquer, et d’exiger la réintégration des salariés dans l’entreprise donneuse d’ordre et la fin de la sous-traitance, comme s’y est médiatiquement engagée Cathy Kopp (DRH d’Accor) dans une interview à Libération au mois d’aoà »t.
Nos pic- nics dans les hôtels du groupe Accor tous les vendredi (RDV à 18 h devant le siège d’Arcade au 80 rue du Faubourg Saint-Denis - M° Chateau d’Eau) dérangent le groupe Accor, et nous continuerons à lui piquer les mollets
comme des moustiques.
Venez à ces actions festives et sans violence.